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Big Little Lies (Saison 1) : à voir absolument ! / Série #4

Bonjour ! Tout d’abord, n’hésitez pas à aller faire un tour sur ma chaine YouTube, j’y parle aussi de séries : https://www.youtube.com/channel/UC5E7rq1m2Shyp2eHKCYd5IA

Il est bien temps que je vous parle de Big Little Lies qui, d’ailleurs, occupe la 7ème place de mon Top Séries ! Pas de suspens, c’est un énorme coup de cœur ! Ce qui devait, à l’origine, n’être qu’un projet unique se déclinera finalement en une seconde saison qui arrivera courant 2019 ! La première méritant un article à part entière, je vous livre toutes mes pensées concernant cette magnifique série qu’il FAUT absolument voir !

Il s’agit d’une série américaine composée de 7 épisodes d’une cinquantaine de minutes, créée par David E. Kelley, et tirée du roman éponyme de Liane Moriarty.

Dans la ville bourgeoise de Monterey, nous suivons le quotidien de 5 femmes que tout oppose, à l’exception de leurs enfants fréquentant la même école. Lors d’une soirée caritative organisée par l’établissement scolaire, un meurtre vient bousculer les vies des habitants jusqu’ici en apparence paisibles.

Sans plus attendre, je vais vous lister les points forts qui vont vous convaincre de regarder Big Little Lies :

♥ La distribution :

Au risque de me répéter, vous commencez à connaitre ma fascination pour les acteurs américains, et cette série n’y fait pas exception. Pour ne citer qu’elles :

o Nicole Kidman (Céleste Wright) : Sincèrement, des films que j’ai vu dans lesquelles elle jouait, je n’ai jamais adhéré. Elle m’a toujours donné l’impression d’une coquille vide n’ayant qu’une beauté froide et pure à admirer. Mais il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis, n’est-ce pas ? Ici, je n’arrive pas à trouver de mots assez forts pour décrire tout ce qu’elle dégage en termes de profondeur, de talent, de beauté, d’interprétation, de magnétisme, … WAOUW ! Sa présence suffit à illuminer chaque plan. Ça y est, je suis conquise par Nicole Kidman qui est, si je dois résumer, iconique.

o Reese Whiterspoon (Madeline Martha Mackenzie) : Elle est un coup de cœur de longue date, puisque je l’ai découverte dans La revanche d’une blonde (2001, ça ne me rajeunit pas). Elle campe ici à la perfection ce rôle de petit pitbull rempli de bon sens.

♥ La bande-originale :

La série ne serait pas la même sans elle car on pourrait parler d’un personnage à part entière. Elle est notamment très bien amenée par Chloé (Darby Camp, qui soit dit en passant, est une jeune actrice incroyablement talentueuse), la fille de Madeline, qui ambitionne de diriger un label de musique une fois adulte.

Les chansons sont intemporelles, et, si elles sont découvertes à l’occasion de la série, elles y restent forcément liées car elles évoquent quelque chose de supplémentaire par rapport aux images auxquelles elles sont associées. Depuis le visionnage de la série, j’écoute la playlist éponyme en boucle sur Spotify, un bon moyen de patienter jusqu’à la saison 2 !

♥ La réalisation / Le montage :

La ville de Monterey, qui se situe sur la côte californienne, offre un cadre idyllique à la réalisation. Elle permet aussi de situer les personnages dans leur contexte social, entre plage et quartier résidentiel.

Le montage n’est pas linéaire puisque nous démarrons par la fin de l’intrigue pour la reconstituer au fil des épisodes. Il a aussi la qualité de nous donner à voir de façon habile des flashbacks, collages, … Et ce qui est particulièrement réussi à mon sens, c’est comment il nous permet d’accompagner les pensées des protagonistes, entre souvenirs, craintes et désirs.

♥ Les thèmes abordés, dont :

o Le harcèlement scolaire, et j’irais même plus loin en disant « Quelle est notre perception du monde entre 6 et 16 ans ? » : On parle donc principalement des rapports que peuvent avoir les bambins entre eux, mais aussi comment les parents influencent ou agissent sur ce qu’ils pensent savoir. Ce sujet est un sacré fil rouge qui finit par rejoindre le second thème. La série ne prétend pas faire la morale sur une attitude parentale pertinente à adopter, mais elle suggère plutôt l’écoute et l’empathie pour accéder à la compréhension des évènements qui souvent nous échappent malgré l’autorité et le souhait de protection du parent/adulte.

o La place de la femme dans la société : À la différence de The handmaid’s Tale qui aborde le sujet de façon brutale, Big little lies traite avec justesse des difficultés d’être une femme dans son quotidien à l’heure actuelle.

On a d’abord la perception des autres : Comment tel foyer est perçu de l’extérieur ? Les gens n’ont évidemment pas leur langue dans leur poche et nous avons droit à des clichés du type : « La femme n’est biologiquement pas capable de pardonner. ». C’est rétrograde et primitif, mais malheureusement, il y a encore des personnes pour penser que la femme n’est dictée que par ses hormones.

Laquelle d’entre nous n’aurait jamais entendu, lors d’un désaccord : « Tu as tes règles ou quoi ? » ? Pas moi, (et même de la part d’autres femmes, ce qui est totalement en désaccord avec la suite de mon idée). Si vous lisez ceci, je vous en prie, ne posez plus jamais cette question ! La femme, par le simple fait d’être une femme, est remise en cause d’office, et je ne peux pas accepter cette vision des choses. Je ne développerai pas davantage pourquoi il faut à tout prix éviter d’utiliser ce genre d’arguments idiots, car ça me semble aller de soi, mais s’il y a des demandes, je me ferai un plaisir d’expliciter.

La série souligne aussi que, quoi qu’une femme décide de faire, ce ne sera jamais assez bien : être carriériste, arrêter de travailler pour s’occuper des enfants, prendre un mi-temps pour être tout de même présente dans le foyer familial. Je pense qu’il n’y a pas encore assez de personnes qui considèrent le fait que la femme soit celle qui donne la vie comme un don et non comme un service ou un devoir. La série nous montre à quel point la perfection est une idée si étroite. Quand on essaye d’y tendre, elle ne doit pas forcément être celle du voisin. On peut peut-être discuter du concept, mais certes pas juger celui des uns et des autres, et encore plus quand chacun essaye de faire de son mieux.

Enfin, il y a un vœu qui revient aussi dans cette série que je partage, notamment vu le chemin qu’il y a encore à parcourir : Malgré nos différences, et le fait qu’un jour, nous pourrions être amenées à nous affronter sur le champ du travail ou des idées, nous, les femmes, devrions être solidaires les unes des autres. Je me permets de reprendre les mots du discours de Donna qui émet le même souhait (vous pouvez en retrouver l’intégralité dans l’article dédié à la série Halt and Catch Fire (Saisons 1 à 4)) :

« (…) L’une des nombreuses leçons que j’ai tirées, c’est que, quoi qu’on fasse, quelqu’un d’autre fera toujours mieux. Si ce quelqu’un d’autre est un homme et même si ce n’est pas meilleur, on lui prêtera juste plus d’attention. Et parfois, ce quelqu’un, c’est nous. (…) À vous toutes, je souhaite que cette soirée marque le début de quelque chose. De cette façon, même si on est amenées à s’affronter un jour ou l’autre, vous saurez que je vous soutiens. »

Je résumerais ce discours par une citation : « Seule on va plus vite, ensemble on va plus loin. ». Le vœu n’est pas pieux, mais je conçois qu’il prend du temps à se mettre en place, car parfois, comme dans la série, il faut un évènement fondateur pour pouvoir réaliser cette nécessité. Je ne pense pas que l’on puisse qualifier mes propos de féministes, car c’est juste une évidence : il y a des combats très ancrés qui sont encore actuels et qui touchent essentiellement des femmes. Et en partant de ce postulat, je trouve positif qu’une série traite ces sujets primordiaux en faisant un état des lieux honnête en excluant le pathos ou la minauderie.

J’ai digressé, encore une fois 🙂 Mais chaque occasion est bonne pour toujours parler de ces sujets importants. Voilà, la série est passionnante, super bien jouée, réalisée avec brio, et en plus, il y a du bon son !

Je me rends compte, d’autant plus ici (allez savoir pourquoi), de la difficulté de développer des sujets autour d’une série sans spoiler et tout en donnant envie de la visionner : dites-moi si le pari est réussi ! Donc, pour ceux qui n’ont pas vu Big little lies, je vous encourage plus que fortement à la regarder. Et pour ceux qui l’ont vue, n’hésitez pas à me dire votre ressenti.

Prenez soin de vous ! Et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à me rejoindre sur Facebook pour n’en rater aucun en cliquant ICI ! Et n’oublions pas Instagramhttps://www.instagram.com/meloditdubonheur/

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  1. […] 9- Big Little Lies (Saison 1) : À mon sens, la saison 2, sans être mauvaise, n’était pas nécessaire. Par contre, je vous explique pourquoi la 1 l’est dans cet article dédié : https://meloditdubonheur.com/2018/12/13/big-little-lies-saison-1/ […]

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