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En liberté !
Yvonne Santi, lieutenant de police, pleure la mort de son mari et collègue. Lors d’un interrogatoire, elle apprend que son mari n’était malheureusement pas le flic héroïque qu’elle s’était imaginée toutes ces années.
En liberté ! est un film français réalisé par Pierre Salvadori, écrit par ce dernier, Benjamin Charbit et Benoît Graffin, avec entre autres Adèle Haenel, Pio Marmaï, Vincent Elbaz, Audrey Tautou, …
Et bien, moi qui me plaignais il y a une semaine du manque de comédies françaises réussies, la voilà ! J’ai vraiment passé un bon moment à regarder ce film. Alors, on n’est pas dans la comédie pure et dure, mais on rit là où il le faut, entre situations absurdes et dialogues percutants, sans jamais que le film ne soit lourd ou imposant.
Le film offre des moments absolument touchants et même parfois poétiques, cela grâce au duo magique formé par Audrey Tautou et Pio Marmaï.
Vincent Elbaz aurait pu être anecdotique mais sa loufoquerie m’a ravie.
La force et le talent d’Adèle Haenel, aussi drôle qu’émouvante, permet au film une solidité qui manque souvent dans les films francophones.
Oui, j’attends toujours une comédie française pure et dure, mais je ne peux que vous conseiller d’aller voir En liberté ! au cinéma.
Un amour impossible
Chantal est le fruit d’un amour impossible, qu’elle nous conte à travers ce film, celui de Rachel et de Philippe. Amour rendu impossible par cet homme qu’aucun mot ne pourrait décrire.
Un amour impossible est réalisé par Catherine Corsini, co-écrit par cette dernière et Laurette Polmanss, adapté du roman éponyme de Christine Angot, avec entre autres Virginie Efira et Niels Schneider.
L’année 2018 se finit cinématographiquement en beauté décidément ! Ébranlée, c’était mon état à la sortie de la salle. Ce film m’a émue aux larmes. Au début, je pensais que c’était juste la musique qui me faisait cet effet, mais il s’est avéré que (évidemment) c’était aussi ce récit.
Sans vouloir être réductrice, je me permets une parenthèse rapide : ce film présente notamment l’amour inconditionnel d’une femme pour un pervers narcissique. J’ai été au contact d’une personne, sans commune mesure avec les personnages féminins de ce film, présentant cette « caractéristique ». Je ne ferai que citer ce terme sans l’expliquer, et cela volontairement car j’aimerais, pour ceux qui n’en ont jamais rencontré, les inviter à se renseigner sur leurs signes distinctifs pour d’une part, être en mesure d’aider ceux qui ont eu la malchance d’y être confrontés, et d’autre part, pour les identifier et pouvoir s’en éloigner.
Parenthèse fermée, ce film est dur et fort. Il vous embarque dans la vie de Rachel, une femme amoureuse, mais néanmoins d’une force et d’un courage à toute épreuve. Elle n’aurait pas été, à l’écran, celle qu’on voit, sans le talent, la subtilité et la finesse de Virginie Efira qui signe ici, à mon sens, son meilleur rôle jusqu’à présent. Elle m’avait déjà fait de l’œil dans Victoria, mais c’est sans commune mesure avec cette partition.
Deux mentions spéciales à attribuer :
– La bande originale y est remarquable ;
– Le pari d’une voix off en guise de narrateur est souvent risqué car souvent mal fait au niveau des intentions de jeu, mais ici, il est relevé avec brio.
A star is born
Jackson Maine, chanteur country en proie à ses démons, rencontre Ally au détour d’un café-concert où elle pousse la chansonnette. Leur relation permettra à chacun de faire sortir le meilleur d’eux-mêmes, mais à quel prix ?
A star is born est un film réalisé par Bradley Cooper, écrit par ce dernier, Eric Roth et Will Fetters (d’après le scénario original de William A. Wellman, Robert Carson, Dorothy Parker et Alan Campbell), avec entre autres, Bradley Cooper et Lady Gaga.
Je vous le dis d’emblée, je suis une fan inconditionnelle de Lady Gaga, une de ses little monsters comme elle dit.
J’ai adoré le film. Mis à part 2 ou 3 détails de mise en scène que j’ai trouvé un peu kitschouille, c’est une production à l’américaine en bonne et due forme. C’est bien pour ça que je conseille de privilégier le visionnage au cinéma dans ce cas car, vu qu’il y a pas mal de scènes de concerts, le spectateur s’y trouve immergé. D’autant plus, j’ai lu dans une interview de Bradley Cooper, que le son a été enregistré en direct, et non en studio indépendamment des scènes, et effectivement, la différence de confort auditif est assez flagrante.
Je ne peux que vous conseiller ce film, et pour plusieurs raisons :
– La distribution est 5 étoiles. Lady Gaga est géniale. Au-delà de sa voix puissante, c’est une actrice de talent, et on la voit sans artifice ni fioriture, et c’est peut-être pas mal pour les personnes qui ont un peu de mal avec le personnage public.
Bradley Cooper, rien à dire. Je l’ai toujours trouvé bon acteur, même si ses films populaires l’ont souvent présenté comme le gendre idéal, A star is born lui permet de dévoiler surement une part plus sombre.
– La bande-originale, comment ne pas en parler. Bradley Cooper assure sur le chant. Les scènes de concerts, comme je l’ai dit plus haut, envoient du lourd.
– En termes d’émotions, on en a pour son compte. Je n’ai pas envie d’en dire plus parce que c’est à voir et pas à raconter, mais préparer les mouchoirs !
Voilà mon tour d’horizon cinématographique de cette semaine. D’habitude, je faisais un petit mot sur la page Facebook @Mélo dit du bonheur pour parler ciné’. Je peux aussi faire ça sur Instagram. N’hésitez pas à me dire en comm’ le format que vous préférez 😉